Obsidian : Un outil pour doper son second cerveau

doper son second cerveau avec obsidian

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Préambule

Dans cet article, je fais une petite exception à ma ligne éditoriale traditionnelle qui est centrée sur la performance commerciale. Mais le sujet est quand même complémentaire puisque cet article traite d’Obsidian qui est un formidable outil pour renforcer ses compétences au long cours.

Tout au long de votre vie, vous avez appris des choses : vous avez suivi des cours, participé à des formations, écouté des experts, lu des ouvrages. Bref, vous avez été exposé à un nombre incalculable de sources de savoir. Mais aujourd’hui, qu’en reste-t-il ? Quelle proportion de ces connaissances avez-vous réellement ‘stockée’, ‘assimilée’, ‘mémorisée’ ?

Autrement dit, quel est votre taux de rétention ?

Si vous êtes comme la plupart des gens, il est fort probable que vous ayez oublié beaucoup de ce que vous avez appris lors de vos formations (y compris les formations commerciales ) ou de vos lectures, quelle qu’en ait été la qualité.

Imaginez maintenant que vous ayez à votre disposition, une base de connaissances, d’idées, de notes écrites avec VOS mots, en fonction de VOS priorités, VOS « prismes », VOS objectifs de développement. Imaginez qu’une telle base puisse vous permettre de capitaliser sur une lecture faite il y a cinq ans, dont vous auriez normalement oublié les points clés. Imaginez que nous retenions davantage l’essentiel et que nous permettions ainsi à nos compétences de se développer avec nos connaissances.

Bref, Obsidian est un outil formidable pour augmenter la rétention et selon l’expression consacrée, doper son « second cerveau« . J’en avais déjà parlé dans un autre article sur mes outils numériques préférés, mais depuis, j’ai vraiment progressé avec Obsidian et je voulais partager avec vous les bonnes raisons pour vous y intéresser.

A priori, le second cerveau numérique peut être particulièrement utile pour les gens ayant besoin de gérer de grandes quantités d’informations, comme les chercheurs, les écrivains, les ingénieurs, les étudiants. Mais rien n’interdit à tous les professionnels et notamment les commerciaux, de l’utiliser aussi pour renforcer leurs compétences.

Et puis Obsidian a aussi un autre pouvoir, qui est de créer des liens entre ses aficionados. C’est grâce à des échanges à son sujet que Josselyn Dubroca et moi avons commencé à échanger, puis à sympathiser et enfin décider d’écrire cet article à quatre mains. La suite de cet article est donc rédigée à la première du pluriel… sauf pour les deux cas d’usage que nous avons rédigé de façon (presque) indépendante.

Obsidian ? Késako ?

Nous allons commencer par revenir sur les notions qui fondent tout l’intérêt d’Obsidian.

Il était une fois la prise de notes intelligentes…

Le livre le plus renommé sur la prise de notes intelligentes est l’œuvre de Sönke Ahrens. Le « système » qu’il propose s’inspire de la méthode de Niklas Luhmann, un éminent sociologue allemand auteur de plus de 70 livres et de 400 articles. La remarquable productivité de Luhmann découlait de son système d’organisation pour la prise de notes et le classement dans un système de gestion des connaissances, aussi rudimentaire qu’efficace, connu sous le nom de « Zettelkasten« .

Le système de Niklas Luhmann était vraiment rudimentaire, car il consistait à noter scrupuleusement le fruit de ses lectures ou apprentissages divers sur des cartes de type A5 avec au recto, la reformulation des idées clés avec ses mots et au verso, les liens que pouvait avoir cette nouvelle connaissance avec les autres. C’est sur la base de ce système manuel qu’il parvint à rédiger 70 livres… Manifestement, dans ce domaine aussi ce qui est simple peut aussi être redoutablement efficace.

Enfin, Tiago Forte est également un auteur de référence sur le concept de « Second Cerveau ». Il publie beaucoup sur ce sujet et son ouvrage de référence vient d’être traduit en français.

En résumé, le livre de Sönke Ahrens vous explique le principe des notes intelligentes, Tiago Forte vous fera découvrir les atouts d’un second cerveau performant et Obsidian vous donne les moyens de le mettre en oeuvre de façon numérique avec une facilité déconcertante. Bien sûr, il existe d’autres applications pour construire son second cerveau (Notion, Evernote, etc) mais nous considérons, avec nos biais… qu’Obsidian est la meilleure pour cela.

Les principaux usages d’obsidian

Nous ne prétendons pas maîtriser tous les usages, car ils sont sans doute innombrables. Voici ceux qui font partie maintenant de nos pratiques régulières:

  • Prendre des notes, collecter des informations, les synthétiser selon nos prismes respectifs
  • Organiser les données pour faciliter leur classement, la recherche et l’exploitation.
  • Rédiger du contenu (articles, posts, formations, livres, etc.)
  • Gérer des listes de tâches
  • Faire du journaling pour mesurer vos habitudes ou plus simplement se souvenir de faits marquants

Notre vision des avantages et inconvénients d’Obsidian et de ses usages

Commençons par les freins, mais attention, que ceci ne vous dissuade pas de lire aussi les avantages… 😂

Obsidian : freins et limites

Obsidian est un outil qui fait un peu peur.

Il parait plus compliqué qu’il ne l’est en réalité et cela peut rebuter. Pour peu que vous tombiez sur une vidéo explicative publiée par un geek survitaminé, vous pouvez rapidement vous dire que continuer comme avant sera plus simple…

Mais ne faites pas comme Nicolas, qui a tourné autour du pot pendant plusieurs années, pour finalement regretter de ne pas avoir consenti le (petit) effort nécessaire pour s’y mettre bien plus tôt. Et ça, c’est un gros problème d’Obsidian… Il va vous faire regretter de ne pas l’avoir utilisé plus tôt…

L’usage de Markdown

Markdown est un langage de « balisage » très simple, mais qui peut aussi effrayer les non-geeks. A tort, car c’est très facile de s’y mettre. Il s’agit juste d’utiliser des caractères de ponctuation courants pour indiquer les styles et la structuration, comme les astérisques pour le gras (mot) ou l’italique (mot), les hashtags pour les titres (# Titre), les tirets ou astérisques pour les listes à puces, etc.

Obsidian n’est pas encore très connu

Enfin, pas aussi connu que les autres outils tels que les suites Google ou Microsoft ce qui transforme encore un peu ses utilisateurs en « ovni » pour les collègues de bureau…

Obsidian n’est pas une IA

Ce n’est pas avec cet outil que vous allez « rédiger » du texte en cinq secondes avec un prompt. Ou plutôt, ce n’est pas avec cet outil que vous allez réutiliser du texte déjà rédigé par d’autres. Avec Obsidian, l’objectif est de capitaliser sur votre propre réflexion, sur votre propre organisation. Bref, Obsidian ne remplace pas votre cerveau, il vous aide à mieux vous en servir !

Obsidian : les principaux avantages

À présent, voici notre synthèse des bénéfices que nous trouvons à utiliser Obsidian quotidiennement.

Obsidian : pour optimiser un stockage intelligent

L’image du barrage est sans doute la meilleure pour exprimer cet avantage. Obsidian permet en effet de retenir le flow quotidien d’informations, d’idées importantes qui passent dans notre cerveau. L’objectif n’est pas de tout consigner, mais plutôt de noter de manière facile et structurée ce qui est essentiel. Cela permet d’éviter les pertes d’information, souvent si significatives que nos efforts d’attention ne sont malheureusement pas toujours récompensés. Bref, Obsidian est un outil pour s’assurer que le proverbe ‘entrer par une oreille et sortir par l’autre’ ne soit pas une fatalité. »

Obsidian : pour stimuler la magie de la triangulation

Le principe de la triangulation, souvent métaphoriquement décrite comme « connecting the dots« , est une méthode analytique puissante pour établir des liens entre des concepts ou des idées qui peuvent sembler non liés à première vue.

Avec Obsidian, la triangulation prend forme à travers la création et l’interconnexion de notes, permettant aux utilisateurs de tisser un réseau dense de références croisées. Chaque note peut être vue comme un point dans un espace plus vaste de la connaissance. Lorsque deux notes sont liées, elles créent une ‘connexion’ dans ce réseau, un lien direct qui aide à construire et à visualiser le réseau de votre pensée...

Plus on crée de liens, plus le réseau devient robuste permettant de révéler des thèmes et des relations qui n’étaient pas évidents au départ. Cette méthode de « connecting the dots » n’est pas seulement utile pour consolider la compréhension et la mémorisation, mais elle est également précieuse pour l’innovation et la créativité, car elle peut mener à des insights uniques en reliant des idées apparemment disparates.

obsidian triangulation et connecting the dots
Second cerveau de Nicolas après 1 an d’utilisation

Obsidian facilite ce processus en offrant une interface graphique qui illustre littéralement ces connexions, transformant une collection de notes individuelles en une carte mentale dynamique, où la somme des connaissances est bien plus grande que ses parties individuelles.

Obsidian : pour révéler des liens invisibles

Tout au long de l’année, nous prenons soin de classer nos documents, mais nous ne sommes évidemment pas à l’abri d’erreurs ou d’oublis.

Dans ce cas, Obsidian peut nous suggérer des liens entre différentes notes. Il suffit alors de demander à l’outil de recenser toutes les notes contenant une chaine de caractères spécifique.

Et si vous souhaitez aller encore plus loin, vous pouvez créer des « notes clés » qui permettront de générer automatiquement ces liens suggérés.

A titre d’exemple, voici un exemple de « note clé », construite par Josselyn pour lister toutes ses notes sur le thèmes des biais cognitifs.

Dans l’illustration ci-dessous on voit que cliquer sur « Confirmation Bias » dans la colonne de gauche, fait apparaître quelques informations génériques formalisées pas Josselyn (au centre) puis toutes les notes qui contiennent la chaine de caractère « confirmation bias »

Performance commerciale obsidian notes cles

Evidemment ceci peut être reproduit en fonction de ses propres intérêts. Ces « notes clefs » peuvent porter sur :

  • Des auteurs, personnages célèbres
  • Des concepts particuliers
  • Des modèles mentaux, des émotions, des biais cognitifs
  • Des techniques/ modèles/ frameworks
  • Des secteurs d’activités (par exemple tout ce qui est propre au secteur de l’immobilier)

Ensuite, il est encore plus facile de butiner dans la base, d’identifier des liens faibles (occurrences non liées) et si besoin de les transformer en liens forts (occurrences liées voire création de nouveaux concepts).

Obsidian : pour stimuler votre développement personnel

Il ne faut se le cacher, travailler avec Obsidian est très stimulant. C’est un peu comme la montre connectée qui enregistre nos entraînements et nous poussent à conserver le rythme. Avec Obsidian, c’est notre cerveau que nous « musclons » et c’est réjouissant de le voir grossir.

Performance commerciale obsidian et croissance des connaissances
Second cerveau de Josselyn après 2 ans d’utilisation

Obsidian : deux cas d’usages

Nous allons maintenant partager avec vous deux de nos usages. Josselyn et ses fiches de lectures (400 en 6 ans) et Nicolas et sa pratique de rédaction de contenus.

Cas d’usage N°1 : Les Notes de Lectures de Josselyn

OBSIDIAN n’est qu’un des outils que j’utilise dans le cadre de mes notes de lectures, mais c’est sans doute le plus important et donc le plus central.

Il est au cœur d’un système composé en plus des applications KINDLE, EXCEL et Simplemind (outil de Mindmapping).

Collecte et organisation

En quelques lignes, mon processus de collecte et d’organisation de mes notes et surlignements de lectures est le suivant :

  1. Lecture sur KINDLE et prises de notes + surlignement fonction d’une codification (code couleur) me permettant de facilement reconstituer l’ossature du livre et d’en extraire les points clés.
  2. Importation sur EXCEL pour générer quasi automatiquement des Mindmapps (via SIMPLEMIND), des notes (via OBSIDIAN) et une traduction approximative en français (je lis en effet quasi exclusivement dans la langue de Shakespeare 😊).

Organisation et synthèse dans obsidian

La fiche d’un livre contient une image de la couverture du livre, le lien vers la Mindmap et un sommaire automatique (généré en fonction de la hiérarchie des notes) et bien sûr de l’ensemble des surlignements ou notes.

Performance commerciale fiches de lectures avec obsidian

Des tableaux de bord générés automatiquement me permettent de construire des listes d’ouvrages par catégorie et sous-catégories.
Exemple de Dashboard :

Performance commerciale dashboard lectures obsidian

L’outil de recherche est particulièrement puissant, car il va vous permettre de trouver des chaines de caractères en réalisant des focus par paragraphe voire par ligne.

Il est ainsi possible de chercher une phrase contenant les mots « science » et « art » et d’obtenir tous les résultats détaillés dans votre « coffre ».

Ci dessous nous voyons à gauche toutes les notes qui contiennent les mots « science » et « art ».

La partie du tableau correspond au contenu de la note 113.

Performance commerciale recherche facile sur obsidian

Cas d’usage N°2 : Les pratiques de rédaction des contenus de Nicolas

Comme Josselyn, je lis beaucoup mais j’avoue que je suis moins organisé que lui. Je me contente de faire des synthèses de livres lus qui sont construites de façon plus basique autour de la structure systématique suivante :

  • Back Link (c’est à dire le lien vers la page qui contient toutes mes fiches de lectures)
  • Date de lecture
  • Tags
  • Note sur 5 : (mon appréciation perso que je garde évidement pour moi sauf quand je mets un 5/5…)
  • Synthèse avec mes mots, ce qui est pour moi la partie la plus importante et la plus proche de l’esprit de Zettelkasten vu en début d’article.
  • Extraits bruts : je reprends ici les extraits que j’ai pu souligné quand je les ai lu sur kindle. ou que j’ai dicté si le livre était papier.

Je n’ai pas été aussi loin que Josselyn qui maîtrise toutes les subtilités de la programmation de dashboards sur mesure et pourtant j’apprécie l’outil tout autant. Je précise ceci à dessein, car vous pourrez vous aussi partir d’une utilisation relativement basique mais déjà très utile avant d’arriver au niveau des experts. Step by step !

Obsidian est le coeur de ma production de contenus.

Ma pratique quotidienne est la suivante :

Je fais cela depuis des années et je dois bien constater que depuis que j’utilise Obsidian ma productivité à décuplé.

Je note tout

Ou plus précisément, je consigne les transpositions que j’imagine à travers mon prisme de la performance commerciale. Ainsi, tout ce que je lis (livres, articles), entends (podcasts, conférences) ou vois (vidéos YouTube, actualités) est synthétisé sous forme de notes. Ces notes peuvent être succinctes et évolueront avec le temps au fur et à mesure que de nouveaux éléments les enrichissent, ou elles peuvent être immédiatement détaillées si je perçois instantanément la transposition commerciale de l’information que je viens d’assimiler.

Je classe 

Dans tous les cas, qu’il s’agisse de notes embryonnaires ou déjà étoffées, l’essentiel pour moi est de les classer correctement et d’intégrer les liens pertinents. C’est ainsi que la magie de la ‘triangulation’ devient possible. Ce principe est ce que j’apprécie le plus : la façon dont différents éléments, une fois reliés, permettent de créer une synthèse, une perspective de rédaction unique, un contenu à la fois solide et original.

Je récolte

Je récolte les fruits de mes notes… Et oui, comme j’écris quasiment tous les jours, eh bien ma première source d’inspiration consiste à parcourir mes notes. Par exemple, si mon sujet du jour est d’écrire un article sur Obsidian, il y a de grandes chances que j’ai déjà pensé depuis longtemps à ce sujet et que j’ai déjà écrit un certain nombre de notes que je vais retrouver immédiatement grâce à mon classement.

Quand je suis un sujet plus conséquent, je crée une note « maîtresse » dans laquelle j’agrège toutes les notes qui traitent du sujet. Ceci me permet par exemple de voir grandir mon nouveau bébé, pardon mon nouveau livre ou nouveau projet… Et je vous assure que c’est à la fois satisfaisant, stimulant et efficace, car la logique d’ensemble évolue facilement en fonction des nouveaux éléments intégrés au fil du temps.

Performance commerciale projets avec obsidian

Comment démarrer

Si cet article vous a donné envie de vous y mettre, voici un guide « premiers pas » pour vous lancer.

Téléchargement et installation

Rendez-vous sur le site officiel d’Obsidian et téléchargez la version du logiciel compatible avec votre système d’exploitation.

Création d’un nouveau coffre

  • Lancez Obsidian.
  • Cliquez sur « Créer un nouveau coffre » sur l’écran de démarrage :
Performance commerciale creer un coffre obsidian
  • Donnez un nom à votre coffre et sélectionnez un emplacement sur votre ordinateur pour le stocker.
  • Cliquez sur « Créer »

Dans Obsidian, un « coffre » (vault en anglais) est une collection de fichiers de notes qui sont stockés ensemble dans un dossier spécifique sur votre ordinateur.

Chaque coffre est séparé des autres. Cela signifie que si vous travaillez sur différents projets ou différents ensembles de données, vous pouvez les garder organisés dans des coffres distincts sans que les fichiers ou les informations se mélangent.

Au sein d’un coffre, vous pouvez avoir un nombre illimité de notes et de dossiers. Vous pouvez organiser ces notes et dossiers comme vous le souhaitez pour créer une structure qui a du sens pour votre flux de travail ou votre système de gestion des connaissances.

Lorsque vous ouvrez un coffre dans Obsidian, tous les fichiers Markdown (.md) présents dans le dossier du coffre deviennent accessibles et éditables via l’interface d’Obsidian.

  • Personnalisation : Les plugins, thèmes, et autres personnalisations sont spécifiques à chaque coffre. Cela vous permet de personnaliser chaque coffre en fonction de vos besoins pour ce projet ou cette collection de notes.
  • Sécurité : Les fichiers dans un coffre Obsidian résident localement sur votre appareil (à moins que vous ne choisissiez de les synchroniser via un service de cloud)
  • Portabilité : Étant donné que les notes d’Obsidian sont des fichiers Markdown, vous pouvez facilement déplacer un coffre entier simplement en copiant son dossier à un nouvel emplacement, sur un dispositif de stockage externe, ou même le synchroniser à travers des dispositifs via des services cloud comme Dropbox ou Google Drive.

Familiarisez-vous avec l’interface utilisateur

Vous verrez généralement trois colonnes : le panneau de navigation à gauche, l’éditeur de texte au centre et le panneau de visualisation à droite (si ouvert).

Créez une première note

  • Cliquez sur l’icône « + » dans le panneau de navigation pour créer une nouvelle note.
  • Nommez votre note.
  • Commencez à taper votre contenu.

Utilisez les bases du Markdown

Il ne faut vraiment pas être rebuté pour si peu.

Voici les principales commandes pour mettre en forme vos notes.

Performance commerciale quelques commandes markdown

Une multitude de sites vous donneront plus de commandes au fur et à mesure de vos besoins.

Apprenez à lier des notes

Pour cela, commencez par créer une note ‘maîtresse’ que vous pourriez, par exemple, nommer ‘INDEX’.

Ensuite, créez plusieurs ‘sous-notes’. Pour ce faire, insérez le nom de votre ‘sous-note’ entre crochets doubles [[ ]] — sur Mac, la commande est Option + L. Vous pouvez également utiliser ‘Control + P’ pour accéder rapidement à toutes les commandes et raccourcis. En suivant ces étapes, vous obtiendrez ce qui suit :

Performance commerciale obsidian premiers pas

Et évidemment, comme les poupées russes, vous allez ensuite étoffer chaque « Thème » en le liant d’une part à l’index (rétrolien) et aux notes qui le composent.

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Ces illustrations sont évidemment très sommaires, mais si vous voulez aller tout de suite plus loin, je vous conseille ce podcast avec Nick Milo qui est un des meilleurs experts d’Obsidian. Il y décrit l’organisation de son propre coffre :

Performance commerciale coffre obsidian de nick milo

Ajustez votre organisation

Après quelques semaines, vous allez monter en puissance et vous jugerez sans doute que l’organisation de votre coffre est perfectible. N’hésitez pas à le faire, car avec Obsidian c’est très facile. Si vous voulez changer le nom d’une note, pas de problème : tous les liens seront actualisés automatiquement. Vous voulez faire un nouveau travail d’assemblage : pas de problème, il vous suffit de faire des copier-coller des notes concernées dans une note de synthèse. Etc, etc.

Explorer les modules complémentaires

Ensuite, allez parcourir régulièrement les modules complémentaires qui sont proposés par la communauté des utilisateurs. Vous y accédez en cliquant sur la roue crantée en bas de l’interface.

Par exemple, Josselyn est un fan d’Excalidraw qui lui permet de construire des schémas, dessins… réalisés par lui-même et liés à ses notes. Vous en avez un exemple ci-dessous. Chaque petit dessin ou picto est cliquable et renvoie à la note liée.

Bref, les possibilités sont infinies….

Performance commerciale excalidraw pour obsidian

Conclusion

Voilà, cet article touche à sa fin. Nous l’avons rédigé de la manière dont nous aurions souhaité le découvrir lorsque nous avons commencé à explorer ce formidable outil.

Nous espérons qu’il vous sera utile et que vous expérimenterez bientôt les effets positifs d’une hypertrophie soudaine de votre ‘second cerveau’… »

Et pour ceux qui se demandent encore quel est le rapport avec la ligne éditoriale traditionnelle de ce blog consacré à la performance commerciale, je rappellerai qu’au delà des méthodes de vente, c’est la profondeur du discours du commercial qui compte. Pour rassurer, pour donner confiance, la maîtrise de son sujet est clé. Et celui qui veut vraiment devenir expert de son métier, doit s’enrichir quotidiennement. Obsidian est un excellent outil pour accumuler des connaissances de façon utiles et accessibles rapidement en cas de besoin… C’est aussi simple que ça ! 😉

Quelques références pour aller plus loin dans la découverte d’Obsidian

Allez, c’est tout pour aujourd’hui.

Bonnes réflexions, bonne prospection et bonnes ventes à tous !

© Copyright : Lève-toi et vends ! / Nicolas Caron / Josselyn Dubroca

Ps: Selon votre préférence, vous pouvez aussi me suivre sur Linkedin ou sur Youtube ou sur mon podcast en cliquant sur les liens.

Pour aller plus loin sur le sujet de l’efficacité commerciale, mes conférences et mes livres vous attendent…

Vous pouvez suivre Josselyn Dubroca sur son site ou sur Linkedin.

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